Note
Lors des Jeux olympiques de Stockholm de 1912, les résultats des athlètes français ne sont guère flatteurs. Le marquis Melchior de Polignac, membre du Comité international olympique, décide de contribuer à la fondation, à Reims, d’un collège d’athlètes, afin de préparer la prochaine olympiade (elle doit se dérouler à Berlin). Il fait appel à Georges Hébert, un officier de marine, adepte d’une « méthode naturelle » d’éducation physique, opposée à la gymnastique suédoise et à la spécialisation sportive. Inspiré par la pratique des athlètes de l’Antiquité et des cultures sportives insulaires (Caraïbes), il prône notamment le dévêtissement lors de l’exécution des exercices et le port de la toge pour l’apparat. Georges Hebert invite Jean Bouin à visiter son Collège d’athlètes à Il y séjourne novembre 1913. Il rend compte de ses « vacances au Collège d’athlètes » dans La Vie au Grand Air où une de nombreuses photographies le montrent en train de s’essayer aux différentes activités qui concourent à la préparation de l’ « athlète complet » – pour ici le lever d’une gueuse.
Lieu