Le patrimoine sportif
en ses lieux
Pour une histoire du sport et de la culture de masse qui s’écrit à travers le prisme des équipements et des terrains, en milieu urbain ou naturel, investis par les sportifs.
La Cité de la jeunesse à Sanary-sur-Mer
Initiative personnelle de l’abbé Georges Galli, la Cité de la Jeunesse de Sanary-sur-Mer a été, à partir de son ouverture, en 1959, un lieu atypique où se tenaient indistinctement des événements sportifs et des cérémonies religieuses. Ce qui est aujourd’hui devenu le théâtre municipal Georges Galli porte cet héritage.
Villefranche-sur-Mer, port de départ pour la première Coupe du monde de football
À Villefranche-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, est inaugurée, en 1983 au port de la Santé, une plaque commémorative, rappelant que c’est de cet endroit qu’est partie, en 1930, l’équipe de France pour aller disputer la première édition de la Coupe du monde de football organisée en Uruguay.
Le Stade de l’Huveaune à Marseille
Enceinte située au sud de la cité phocéenne, dans laquelle l’Olympique de Marseille a réalisé ses premiers exploits, le stade de l’Huveaune, aujourd’hui disparu au profit d’immeubles de standing avec vue sur mer, constitue une part de la mémoire sportive de la ville et de celle du club phocéen. Il a porté, à partir de 1928, le nom de stade « Stade Fernand Bouisson », en hommage à un ancien joueur ayant foulé sa pelouse devenu président de la Chambre des députés.
La Tombe de William Webb Ellis à Menton
Redécouverte en 1958 par le journaliste sportif Roger Driès, la tombe de l’inventeur du rugby, William Webb Ellis, se trouve au sein du carré protestant du cimetière du Vieux Château à Menton. Cette sépulture est aujourd’hui devenue un lieu de mémoire à part entière de ce sport, où se presse le monde de l’ovalie dans toute sa diversité. La ville de Menton s’est également progressivement approprié ce patrimoine sportif local prestigieux.
La piscine du Chevalier Roze-Sports
Le Cercle du Chevalier Roze, fondé à Marseille vers 1880, devient un club sportif en 1909, se spécialisant dans la natation. En 1930, il inaugure un stade nautique au boulevard Michelet, doté d’une piscine olympique et d’espaces pour la pétanque, le ping-pong et la danse. Le club se distingue en natation et en water-polo, remportant des titres nationaux. Dans les années 1960, les projets d’urbanisation et le manque de financements entraînent son déclin. Faute de rénovations, la piscine ferme à la fin des années 1980, mais le club subsiste aujourd’hui sous forme d’un club de boxe.
Le stade Marcel Aubour à Saint-Tropez
Datant de l’entre-deux-guerres et antre de l’Union Sportive Tropézienne, le stade municipal de Saint-Tropez a été récemment reconstruit sur le même site. Dès 2008, il avait pris le nom de Marcel Aubour, ancien gardien de l’équipe de France de football natif du village.
La Piscine Alex Jany à Draguignan
La première piscine municipale du Var naît à Draguignan dans l’entre-deux-guerres. Cette piscine publique en extérieur est complétée dans les années 1960 par la construction d’un bassin d’hiver couvert. Ce dernier, trop vétuste, a été fermé en 2012, mais le bassin d’été subsiste.
Le col du Galibier
Le col du Galibier, situé à 2642 m d’altitude, est un des plus hauts cols routiers français et un trait d’union entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud. Franchi pour la première fois par le Tour de France en 1911, il en est devenu un col mythique passé en tête par les plus grands champions depuis plus d’un siècle. À son sommet se trouve un monument à la mémoire du fondateur de la Grande Boucle Henri Desgrange.
La piscine municipale de Sisteron
Inaugurée en 1972 au terme d’une longue genèse de plusieurs décennies et démolie en 2023 après avoir été victime six ans plus tôt d’un incendie, la piscine de Sisteron est l’exemple d’une réalisation municipale ayant vu le jour sans le franc soutien de l’État et malgré les tribulations de l’histoire sisteronaise.
La colline Saint-Eutrope à Orange
Dominant de plus d’une centaine de mètres la ville d’Orange, la colline Saint-Eutrope est associée au théâtre antique se situant en contrebas et à d’autres richesses archéologiques de la cité. Mais elle accueille également depuis longtemps des pratiques sportives diverses et variées, dont le célèbre cross d’Orange.
Le site d’Aix-en-Provence du CREPS Provence-Alpes-Côte d’Azur
Créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le site aixois du CREPS Provence-Alpes-Côte d’Azur a été durant plusieurs décennies un haut lieu de la formation des enseignants d’éducation physique et sportive, avant de s’orienter plus résolument, au milieu des années 1980, vers l’accompagnement des sportifs de haut niveau.
Le stade vélodrome Joseph Lombard à Cavaillon
Baptisé du nom du président du Stade Union Cavaillonnais, le stade Joseph Lombard est une enceinte sportive vauclusienne centenaire, cœur battant du rugby à XIII ou à XV. Son vélodrome a aussi accueilli, durant plusieurs décennies, de très grands champions à l’occasion du gala cycliste des fêtes de la Saint-Gilles.
Le pré de foire à Sisteron
Historiquement épicentre des activités agricoles et commerciales de la commune, le pré de foire de Sisteron a accueilli et reçoit toujours une part de la vie sportive de la cité des Alpes-de-Haute-Provence. Il est le miroir de l’évolution des pratiques sportives, mais aussi des vicissitudes de l’histoire sisteronaise.
Le complexe sportif et de loisirs du Devens. Stade André Vanco
Inauguré en 1988, le stade André Vanco porte le nom du maire communiste de Beausoleil entre 1971 et 1986, décédé en cours de mandat. Il prend place au sein du complexe sportif et de loisirs du Devens, qui, compte tenu de l’exiguïté de cette commune riveraine de la Principauté de Monaco, a constitué un projet titanesque à la lente genèse. Le développement de cet espace dédié au sport s’enrichit ensuite au gré de l’évolution des pratiques.
L’hippodrome de la Durance à Cavaillon
L’hippodrome de la Durance à Cavaillon voit le jour en bordure de la rivière éponyme au milieu du XIXe siècle à l’initiative de notabilités locales, regroupées au sein de la Société hippique de Cavaillon. Constamment entretenu et amélioré, il constitue aujourd’hui un des plus importants hippodromes de Provence et contribue à l’attractivité de la cité vauclusienne. Il accueille aussi périodiquement d’autres manifestations sportives ou festivités.
Le complexe sportif Jean Bouin
Le nom de Jean Bouin fait référence à une tribune du Vélodrome, une statue mais aussi un stade. Construit en 1921 par le CASG, le club de la Société générale, il devient par la suite l’antre du SMUC. Ce club omnisports, centenaire en 2023, s’y est installé et s’est développé en même temps que les lieux devenus un véritable complexe sportif appartenant à un club emblématique du sport marseillais.
Le Stade Jean Bouissou (La Ciotat)
Le stade Jean Bouissou a été construit en 1933 à La Ciotat à la demande des footballeurs du club de l’Étoile sportive de La Ciotat. Depuis lors, il est le stade principal de la ville et fait figure de lieu emblématique de l’histoire de la ville. Il évoque le patrimoine des Chantiers navals de La Ciotat, florissants puis en déclin à l’image du football local qui, comme la ville, a su se relever.
Le stade Victor Marquet
Le stade Victor Marquet est un lieu de sport central à La Seyne-sur-Mer. Situé aux abords du centre-ville et au carrefour entre la gare ferroviaire et les deux principales artères de la ville, son histoire, riche, controversée mais intimement liée à l’Union sportive seynoise en fait un élément du patrimoine local auquel les Seynois sont attachés.
Le col de l’Izoard
Le col de l’Izoard est un col routier emblématique des Alpes culminant à 2362 mètres d’altitude. Son histoire sportive remonte au XIXe siècle au moment où se développe le tourisme. Il est depuis un lieu prisé des randonneurs, skieurs et cyclistes, grâce notamment au passage du Tour de France et de ses champions.
Le Terrain Radziwill
Monaco devient un haut-lieu du sport dès la fin du XIXe siècle notamment avec l’organisation de régates puis de courses motonautiques. Les canots utilisés pour l’occasion sont exposés sur le Terrain Radziwill qui accueille également de nombreuses activités sportives spectaculaires jusque dans les années 1920.
Le stade vélodrome de Port-de-Bouc
La création d’un stade municipal pour le sport amateur à Port-de-Bouc est liée à l’essor des clubs multi-activités dans les années 1920 et à l’Athlétic Club de Port-de-Bouc. Malgré des obstacles politiques, le stade Joseph Staline est inauguré en 1949. Le complexe sportif s’étend avec des terrains annexes, une piscine.
Le cours Mirabeau à vélo
Le cours Mirabeau, célèbre avenue d’Aix-en-Provence, a une riche histoire et est également un lieu de passage pour des courses cyclistes renommées. Il a été le théâtre de nombreux événements sportifs, notamment la Ronde d’Aix, un critérium cycliste emblématique. La ville a également accueilli plusieurs étapes du Tour de France, dont six fois en tant que ville-étape.
Le pavillon flottant de Société nautique de Marseille
Le Pavillon flottant de la Société nautique de Marseille est un bâtiment emblématique du Vieux-Port servant de siège social au club de voile. Créé en 1899, il remplaça les cafés des membres. Témoin de l’histoire de la voile à Marseille, il est aujourd’hui un lieu iconique de la ville et de la voile en Méditerranée.
Le vélodrome Magnan à Nice
Le vélodrome Magnan de Nice, créé en 1920, a accueilli des compétitions régionales et internationales ainsi que des étapes du Tour de France et du Tour du Sud-Est. Dirigé par Joseph Morini, il a fermé en 1924 après avoir été vendu à un industriel parisien.
Le Stadium de Vitrolles
Le Stadium de Vitrolles, salle omnisports de Rudy Ricciotti, inauguré en 1994 et abandonné en 2000. Bâti sur une ancienne décharge de bauxite, la boîte carrée noire, pouvant contenir plus de 5000 personnes, est un symbole d’échec et de douleur pour les habitants de Vitrolles.
Le Cercle nautique de Cannes
Au XIXe siècle, les bateaux de plaisance ont commencé à mouiller, port de Canne et les régates y ont été organisées dès 1859. En 1860, la Société des Régates de Cannes est créée, suivie en 1863 par le Yacht Club, présidé par le Duc de Vallombrosa, qui deviendra plus tard le Cercle nautique, un lieu de mondanité incontournable. Les régates ont lieu pendant la saison d’hiver, avec des compétitions de bateaux à voile et d’aviron.
L’escalade à Saint-Jeannet
Saint-Jeannet s’est développé à la fin du XIXe siècle grâce à l’amélioration des infrastructures. Le Baou qui surplombe le village est constitué de roches calcaires. Le village est devenu un territoire réputé pour la randonnée et l’alpinisme. Les premiers pratiquants s’initient à la grimpe dès la fin du XIXe siècle. Saint-Jeannet devient l’un des sites privilégiés de la Côte d’Azur pour l’escalade.
La course de côte de Nice – La Turbie
La course de côte de Nice-La Turbie est considérée comme la plus ancienne course de montagne organisée au monde. Les aristocrates de l’époque se passionnent pour ce sport en constante mutation, considéré comme moderne. L’Automobile Club de Nice et de la Côte d’Azur, fondé en 1896, regroupe les passionnés avant-gardistes, les mécènes et les sportifs accomplis de l’époque. Ces compétitions préfigurent les grands rallyes automobiles du siècle suivant.
Le stade Roumagoux (Oppède)
Depuis 1938, le stade Roumagoux d’Oppède est l’épicentre du football vauclusien. Niché au pied du Luberon, il accueille chaque année la finale de la Coupe Roumagoux, fondée par le Sporting Club d’Oppède.
Le Golf de Cannes Mandelieu
Le golf de Cannes -Mandelieu est le plus ancien des golf-clubs de la Côte d’Azur qui soit toujours en activité. À ses débuts il est simplement appelé le Cannes Golf Club. Il n’y avait aucune ambiguïté : il est le seul ! C’est le premier à être créé par un non Britannique, très précisément un Russe : le grand-duc Michel Mikhaïlovitch qui en le président jusqu’à son décès en 1929 à Londres.
Les falaises de Mouriès
Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône, est connue pour ses falaises situées au nord de la ville à proximité du site archéologique de l’oppidum des caisses de Jean-Jean. Ces falaises sont aujourd’hui fréquentées par les promeneurs ainsi que les grimpeurs qui s’adonnent à l’escalade libre sur les faces sud et nord de la barre rocheuse.
La base nautique du Roucas Blanc
En 1965, un architecte, René Egger, parvient à convaincre Gaston Defferre, maire de Marseille, de réhabiliter la zone du Roucas Blanc. L’architecte suggère également de créer un véritable espace balnéaire au sud de la ville entre la pointe du Roucas et la Pointe rouge.
La pelote à Grasse
Sport souvent identifié au pays basque, le jeu de pelote est aussi pratiqué dans la région Sud PACA, avec des clubs et des frontons localisés dans l’ouest des Alpes Maritimes (ancienne partie orientale du département du Var jusqu’en 1860) comme à Villeneuve-Loubet, La Colle-sur-Loup, Tourrettes-sur-Loup, Châteauneuf de Grasse ou Mougins. Mais c’est à Grasse que ce sport a connu un important développement, devenu un véritable patrimoine de la « cité des parfums ».
La traversée de la Méditerranée en plus léger que l’air
En ce dimanche 14 novembre 1886, il est environ dix heures du soir, au lieu-dit l’Alzelli, sur la commune d’Appiettu, non loin d’Ajaccio, Louis Capazza et Alphonse Fondère, partis cinq heures et demie plus tôt de Marseille, viennent de réaliser la première traversée d’un plus léger que l’air en Méditerranée.
Les bains de mer sur la Corniche de Marseille
Marseille est un haut lieu de la natation française où réside un des clubs les plus titrés du pays : le Cercle des nageurs de Marseille. Cette renommée sportive forgée à partir des années 1920 trouve ses origines au siècle précédent alors qu’à Marseille, comme ailleurs sur le littoral français, se répand la mode des bains de mer lancée par les Britanniques. Il y a là de quoi surprendre car Marseille n’a jamais eu la réputation d’une station balnéaire. Pourtant, on y a entretenu le rêve de faire de la mer Méditerranée un atout en vue d’attirer des touristes de tous horizons.
Le Mont Ventoux
Le Mont Ventoux est un haut lieu patrimonial et touristique. Il le doit à sa nature singulière, envoûtante, et au Tour de France. En 2006, 61% de ses 600 000 visiteurs déclarent en effet le connaître grâce à cette épreuve. De fait, le Ventoux est des principux lieux de mémoire du sport de l’Hexagone.
Le Palais des sports de Marseille
Le Palais des Sports est un complexe multi sportif et de spectacles situé au sein du quartier de Sainte-Marguerite dans le 9e arrondissement de Marseille. Inauguré en 1987, il accueille depuis plus de trente ans de multiples évènements de grande envergure.
Le stade de la Roseraie – Carpentras
Le stade de la Roseraie à Carpentras appartient indiscutablement à l’histoire mouvementée du Rugby à XIII. Même s’il n’est pas aussi prestigieux que le stade du Moulin à Lézignan, la Myre Mory à Villeneuve ou Gilbert Brutus à Perpignan, il jouit d’une grande notoriété parmi les treizistes.
Le stade du Fort carré
Le Fort Carré d’Antibes, construit au XVIe siècle pour la défense, a connu une reconversion notable après la Première Guerre mondiale. Sous l’impulsion d’une volonté patriotique de régénération et de commémoration, un stade y fut inauguré en 1920. Son évolution est marquée par des événements sportifs, son rôle durant la Seconde Guerre mondiale et sa transformation finale en un centre régional d’éducation physique et sportive.
Le stade du Ray
L’auteur retrace l’histoire du stade du Ray, depuis les difficultés de sa conception dans les années 1920 jusqu’à sa disparition en 2013, en passant par ses périodes de gloire et de modernisation. Il met en lumière l’importance de ce stade pour le club de l’OGC Nice et pour le quartier Saint-Maurice, soulignant l’attachement affectif des supporters à ce lieu emblématique malgré son obsolescence.
Les calanques de Marseille
Avec environ 3 400 voies répertoriées (2 400 sportives et 1 000 d’aventure), les Calanques sont aujourd’hui l’un des plus célèbres sites d’escalade en France et en Europe. Il s’agit d’un massif calcaire, une sorte de « petit massif alpin » selon l’alpiniste Edouard Frendo, qui s’étend sur plus de vingt kilomètres de côtes entre le village de La Madrague (quartier du sud-ouest de la ville de Marseille) et la commune de Cassis. Avant de devenir un « terrain d’aventure », les Calanques étaient des exploitées pour des activités agricoles et pastorales puis industrielles, à partir du XIXe siècle.
Les tremplins de Beuil
Au début du XXe siècle, grâce à l’amélioration des routes d’accès par le Conseil Général des Alpes-Maritimes, mais aussi à l’action du Chevalier de Cessole, initiateur des loisirs alpins, la station de Beuil voit le jour.
Profitant de la diffusion de la mode du ski, Beuil attire une poignée de skieurs et d’alpinistes, avant un public plus large d’hivernants. Ces derniers profitent d’installations hôtelières et des montagnes environnantes.
Le parc Borély
Le parc Borély est connu pour son jardin botanique, sa proximité avec la mer ou encore ses grands espaces pouvant accueillir de nombreux passants profitant des beaux jours pour arpenter le parc qui s’étend sur 18 hectares. Poumon vert de Marseille, le parc est également un haut lieu du sport dans la ville depuis son origine dans les années 1860.
Le sentier Blanc-Martel
Lieu majeur de la randonnée pédestre des Gorges du Verdon dans le département du Var, le sentier Blanc-Martel relève à la fois du site naturel et du patrimoine sportif aménagé. En effet, contrairement à la plupart des sentiers qui reprennent les tracés utilisés depuis des siècles par les bergers, soldats, pèlerins, colporteurs et voyageurs en tous genres, le fond des gorges du Verdon n’était pas un lieu de passage avant son aménagement par le Touring club de France (TCF) en 1929.
Le stade Mayol
Atypique car située en plein centre-ville de Toulon à l’extrémité est de son port, l’une des enceintes sportives les plus célèbres de France, porte le nom d’un chanteur : Félix Mayol.
La baie de Monaco
Circuit de formule 1 aidant, la Principauté de Monaco est connue comme une des capitales mondiales des sports mécaniques. Mais le mariage entre la cité monégasque et les sports mécaniques a d’autres ancrages, moins connus, voire méconnus. Sa baie a ainsi été un des creusets du « canotisme automobile » à la Belle Epoque.
La statue de Jean Bouin
Sur le parvis du Stade vélodrome de Marseille, une statue rend hommage à Jean Bouin. Sans doute peu de passants lui prêtent-ils attention, mais ce nom ne leur est pas inconnu, d’autant qu’une tribune du stade en est aussi baptisée, comme tant d’autres équipements sportifs en France. Jean Bouin est une icône sportive de la Belle Époque qui a marqué l’histoire du sport de son empreinte.
Le Cercle des nageurs de Marseille
Le 21 mai 1922, l’inauguration des installations du Cercle des nageurs prend des allures de grande fête sportive avec une compétition de water-polo et des épreuves de natation sur un plan d’eau délimité par des radeaux. Les premiers membres commencent à affluer alors que l’adhésion n’est possible que sur parrainage d’un membre actif du club.
Le circuit du Castellet
Histoire de ce célèbre circuit automobile français, depuis sa création en 1970 par l’industriel Paul Ricard jusqu’à son renouveau au début des années 2000. Il a connu des périodes fastes, marquées par l’accueil du Grand Prix de France de Formule 1 et du Bol d’Or, ainsi que des moments de déclin et les efforts entrepris pour redynamiser le site. Présentation de l’évolution du circuit en tant que lieu emblématique du sport mécanique français, soulignant l’influence de personnalités clés et les enjeux économiques et politiques qui ont jalonné son parcours.
Le col de Turini
« Situé à 1600 mètres d’altitude, le col de Turini se situe à proximité du sommet du massif de l’Authion, haut-lieu du patrimoine militaire défensif des Alpes du Sud.
Si quelques étapes du Tour de France cycliste sont bien passées par là et qu’une petite station de ski – le Camp d’argent – se situe à proximité, c’est bien le Rallye automobile de Monte Carlo qui a transformé ce lieu en un véritable mythe pour plusieurs générations de pilotes et de passionnés de ce sport entre la fin des années 1960 et la fin des années 1990.
Le stade Antonin Bonnaud (Pertuis)
Depuis 1898, le stade Antonin Bonnaud est l’épicentre de la vie sportive de la ville de Pertuis. Mais « Bonnaud », comme le surnomme les Pertuisiens, n’a pas toujours été « Bonnaud ». D’abord baptisé le « vélodrome » puis « Parc des Sports », il est baptisé « stade Antonin Bonnaud » par la municipalité en 1941. Occupé depuis cent ans par le club de football local, l’Union Sportive et Renaissance Pertuisienne (USRP), il constitue un véritable patrimoine local où la mémoire sportive reste vive puisqu’il continue d’accueillir toutes ses manifestations sportives.
La patinoire de Gap
L’histoire de la patinoire de Gap, depuis ses modestes débuts sur une patinoire naturelle jusqu’à la construction et l’évolution du complexe moderne Alp’Arena. Cette notice met en lumière l’essor du hockey sur glace à Gap et le rôle central de la patinoire dans ce développement, accueillant des compétitions nationales et internationales. L’auteur souligne également l’importance de cet équipement sportif pour le rayonnement de la ville et son adaptation aux besoins changeants des sportifs et du public au fil des décennies, incluant des périodes de rénovation et d’agrandissement.
L’aérodrome de Gap-Tallard
Fondé en 1931, l’aérodrome de Gap-Tallard a d’abord servi de base militaire et commerciale avant de devenir un pôle sportif aérien majeur. Après des interruptions dues à la Seconde Guerre mondiale, il a été réhabilité et ouvert à la circulation aérienne publique en 1962. Malgré des difficultés financières dans les années 1970, des investissements ont permis son développement. L’aérodrome est reconnu pour ses conditions aérologiques exceptionnelles et son cadre paysager, attirant des activités comme le vol à voile, le parachutisme (avec des compétitions internationales), et plus récemment, le parapente et l’ULM. Il a même accueilli le Mondial de l’Air, renforçant sa notoriété. Aujourd’hui, c’est un centre européen multi-sports aériens de premier plan.
Le stade Vélodrome
Le Stade Vélodrome, inauguré en 1937, est un emblème de Marseille. Initialement conçu comme un vélodrome, il est rapidement devenu le stade de l’Olympique de Marseille (OM). Il a accueilli des événements sportifs majeurs (Coupes du Monde de football, championnats de cyclisme, rugby) et des concerts de stars internationales. Plusieurs rénovations ont augmenté sa capacité, faisant de lui le deuxième plus grand stade de France. Ses tribunes rendent hommage à des figures locales, sportives ou historiques, ancrant le stade dans la mémoire collective marseillaise.